Itinéraires synchrones – Work in progress

PREMIÈRE RENCONTRE
Situation initiale de l’échange photographique
Rencontre photographique sur Instagram.
Décision de rassembler notre travail sur nos villes respectives dans un même réseau.
L’idée naît de de produire des images des deux villes Buenos-Aires et Marseille se confrontant les unes aux autres.

Itinéraire :
Aller d’un endroit à l’autre sans temps fixe et sans rester dans un seul et même endroit

Synchrone :
Coïncidence dans le temps et l’espace de deux ou plusieurs faits, événements ou circonstances

PREMIÈRES MARCHES SYNCHRONES
Nous utilisons dans la marche, l’image et le dessin comme outils de documentations actifs afin de rapprocher nos propres dérives et ainsi construire des récits synchrones.
Chacun séparément nous choisissons des images de nos itinéraires et nous réalisons les prises de vues sans nous concerter au préalable.
Celles-ci sont la résultante de ‘dérives’ à partir des points de départ choisis et d’itinéraires qui peuvent suivre ou établir des parallèles au trait de côte de chacune des deux villes.
L’un après l’autre nous plaçons nous confrontons en lignes nos images ensemble non sans jouer sur ce hasard que va permettre cette disposition sur la toile du web.
Nous travaillons sur des notions de confrontations graphiques, de liaisons entre nos images. Comment nous pouvons percevoir deux villes sans que jamais l’une se distingue par rapport à l’autre. De cette dualité naît une troisième image mentale.
Si nous déterminons une même direction selon les points cardinaux que nous allons emprunter, nord, sud, est ,ouest, c’est une synchronie.
De fait nous nous dirigeons dans une même direction mais pas dans un même sens par rapport à la côte et à la mer.

LA DÉRIVE
(sic G Debord : Mais la dérive, dans son unité, comprend à la fois ce laisser-aller et sa contradiction nécessaire : la domination des variations psychogéographiques par la connaissance et le calcul de leurs possibilités….).
Nous recherchons des aspects de l’environnement bâti, des espaces de frictions, d’abandons ou de refuges, des rapports entre la nature (ou fragments de nature) et le béton. Comment chacun de nous deux perçoit l’espace qu’il traverse, le transcrit et comment ensemble nous le questionnons en confrontant nos choix par des hasards, en révélant les contradictions les apparences identiques chacun à l’intérieur de notre travail, et de l’un à l’autre.

Assemblage des images sur un site partagé (Flickr) après un premier choix de chacun au fur et à mesure de notre production…

…et articulation des photographies (120x150cm)